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Art et foi · Urduliz
SAINTE MARIE DE L’ASSOMPTION
Cher visiteur, bienvenue à l’église de Sainte Marie. Ce temple a été construit grâce à l’ancienne vénération de la Mère de Dieu de tout le peuple basque, et d’Urduliz en particulier. De style Renaissance, le temple a été érigé à la fin du XVIIIe siècle sur les vestiges du précédent. Ils ont profité de ses magnifiques murs en pierre de taille. Il s’agit d’un édifice à nef unique de plan rectangulaire et à trois voûtes blanchies à la chaux. Comme vous avez pu le constater avant d’entrer dans le temple, à son extrémité ouest se dresse la robuste tour, surmontée d’une couverture semi-circulaire érigée en 1673.
Nous vous invitons maintenant à commencer votre visite par le couloir central jusqu’à atteindre la tête. Sur les parois latérales se trouvent les reliefs des quatorze stations du CHEMIN DE CROIX. À de nombreuses reprises, il semble qu’accompagner Jésus dans sa Passion et sa Mort se termine dans le tombeau, oubliant que la Croix n’est pas une défaite, mais plutôt le prélude au triomphe définitif sur la mort qui viendra avec sa Résurrection. VIA LUCIS. Accompagnant son fils dans sa Passion rédemptrice se trouve l’image de Notre-Dame du Rosaire de Fatima, communément appelée la Vierge de Fatima.
« Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »
Jean 3, 17
À gauche se trouve le retable de Notre-Dame du Rosaire, dont l’effigie aux traits fins et à la grande sérénité préside à l’ensemble. Marie apparaît comme une jeune mère qui nous présente son Fils et étend son bras droit en rapprochant son chapelet. Les sculptures plus petites, de Saint Joachim et Sainte Anne, parents de la Vierge et donc grands-parents de Jésus, l’accompagnent. L’ensemble est couronné par l’image de Saint Joseph, époux de Marie, accompagné de l’Enfant Jésus.
La sculpture de Saint Antoine le Grand occupe la niche centrale du retable droit. D’un côté, Saint Antoine de Padoue, l’un des rares saints représenté avec l’Enfant Jésus dans ses bras. De l’autre côté, Saint Isidore le Laboureur, saint patron des agriculteurs. L’effigie de l’Archange Saint Michel avec le diable sous ses pieds couronne le complexe.
« Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole! »
Luc 1, 38
Il est temps de contempler le retable principal. Pour le faire dans le détail, nous vous invitons à vous asseoir sur les bancs avant ou, si vous préférez, sur les escaliers qui donnent accès à l’autel. Le retable principal, œuvre attribuée au sculpteur Pedro de Alloytiz, est de style baroque classique et a été érigé en 1666. Il comporte un banc, trois corps et un grenier surmonté d’un beau Calvaire. Commençons par le bas. On peut voir les reliefs de la « Nativité de la Vierge » et « La Visitation de la Vierge Marie à sa cousine Sainte Élisabeth ».
Au niveau suivant, de gauche à droite, entre de somptueuses colonnes salomoniennes, se trouvent les sculptures de Saint Pierre et de Saint Jean-Baptiste. On y voit les reliefs de la « Présentation de la Vierge au Temple » et de « L’Etreinte de Sainte Anne et Saint Joaquin devant la Porte Dorée de Jérusalem ». Cette dernière scène est incluse dans l’évangile apocryphe de Pseudo Mateo. L’histoire a été supprimée au Concile de Trente (1545/63), mais elle a survécu dans la dévotion populaire. Un bon exemple en est son apparition cent ans plus tard dans ce retable. Au centre du retable se trouve l’Assomtion, une dédicace à laquelle le temple est consacré. Il représente le moment où la Vierge Marie, à la fin de sa vie, est élevée au Ciel en corps et en âme, tandis que six anges l’accompagnent sur son chemin.
Au sommet se trouvent les images de deux saints franciscains; son fondateur, Saint François d’Assise, tenant la croix et Saint Antoine de Padoue. Pendant ce temps, dans la partie centrale, on peut voir le haut-relief du « Couronnement de Marie » ; la Vierge Marie est couronnée par la Sainte Trinité comme Reine de l’Univers. Dans les combles et couronnant ce magnifique retable on découvre un calvaire avec sa composition iconographique habituelle ; Jésus-Christ sur la croix, accompagné de sa mère, la Vierge Marie, et du disciple bien-aimé, Saint Jean l’Évangéliste. Les deux anges qui terminent l’ensemble sont postérieurs, inclus dans le retable en 1836.
« Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête »
Révélation 12, 1

À gauche du retable, le plus grand trésor que l’on puisse trouver dans ce temple semble passer inaperçu, la Présence Eucharistique du Seigneur dans le Tabernacle. Le Christ vivant nous a sauvés et rachetés, il nous a donné gratuitement la vie éternelle et est toujours à nos côtés.
Nous terminons notre visite au temple où nous avons combiné art et foi. Nous souhaitons que votre visite soit agréable. Avant de quitter le temple pour continuer votre voyage, nous vous invitons à prendre un moment de recueillement et de prière, à vous asseoir en silence devant la présence accueillante de Notre Mère la Vierge Marie, en méditant sa vie de dédicace et de gratitude. Ou simplement, vous pouvez louer et donner gloire au Seigneur devant le Tabernacle. Pour cela, nous mettons à votre disposition des prières utiles et divers liens pour approfondir la vie des saints.
« Notre salut est un don du sang de Christ. Tout est un don gratuit de Dieu et de son amour pour nous »
ERMITAGE
Dans notre municipalité, il y a aussi l’ermitage de Sainte Marine, dans les rochers du même nom. C’est un édifice de la fin du XVe siècle, à nef unique au plan irrégulier, qui tire parti d’un de ses murs du même rocher sur lequel il est situé, taillé et sculpté. La fête est célébrée le 21 juillet et la veille, un pèlerinage animé a lieu dans les environs de l’ermitage où se rencontrent les habitants d’Urduliz et de Sopela.
MAGNIFICAT
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur!
Il s’est penché sur son humble servante;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles;
Saint est son nom!
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles. Amen.
À L’ASSOMPTION
Ô Femme vêtue de soleil dans le ciel en fête,
si près de nous au plein silence de notre quête,
nous te saluons dans la gloire de la Trinité.
Réjouis-toi, Marie, tu es la joie de tes enfants,
en te voyant nous contemplons l’Homme-Dieu
que tu as porté de la crèche au Calvaire.
Tu es toujours avec nous sur la terre,
douce et tendre, forte et compatissante,
luttant pour la vie, aurore du jour à venir.
Vierge de tous les commencements,
signe d’espérance de l’Église en marche,
tout à toi par Jésus, avec Jésus et en Jésus.
Reçois la tendresse de nos Ave, Reine du ciel,
prends-nous dans tes bras, Mère de miséricorde,
maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
VISITE VIRTUELLE
APPORTEZ VOTRE CONTRIBUTION
« Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la CHARITÉ »
(1 Cor. 13, 13)